L’objectif principal de ce projet est d’identifier les facteurs prédictifs de la toxicité chronique chez des patientes traitées pour un cancer du sein de stade non métastatique.
- L’étude CANTO poursuit quatre objectifs principaux :
- Le premier consiste à élaborer une base de données recueillant les informations, de façon prospective, sur les toxicités chroniques rapportées par plus de 10 000 patientes traitées pour un cancer du sein localisé. Les inclusions dans cette étude de cohorte se feront par dix centres de lutte contre le cancer. Cette base de données est hébergée par le Centre Georges François Leclerc de Dijon sous la direction du Pr Patrick Arveux, reconnu internationalement pour la gestion de cohorte de suivi de cancer du sein.
- Le deuxième objectif consiste à analyser les données en décrivant les toxicités chroniques, leur incidence, leurs caractéristiques biologiques et leurs manifestations cliniques. Cette partie est réalisée sous la direction du Dr Fabrice André, à l’Institut Gustave Roussy.
- Le troisième objectif de l’étude consiste à évaluer l’impact social de ces toxicités chroniques sur la qualité de vie des patientes et l’impact économique sur le poids de la prise en charge de la maladie cancéreuse. Cet objectif est mené par le Dr Sarah Dauchy du département des soins de support de l’Institut Gustave Roussy et Philippe Amiel de l’unité de recherche en sciences humaines et sociales de l’Institut.
- Enfin, le quatrième objectif est d’identifier des marqueurs biologiques liés au développement des toxicités et de mettre ainsi au point des tests capables d’identifier une population à haut risque de développer ces effets secondaires tardifs. Les tests porteront à la fois sur des analyses génétiques et sériques. Cette partie de l’étude est menée par le Dr Olivier Tredan du centre Léon Bérard de Lyon et le Pr Fabrice André de l’Institut Gustave Roussy.