Améliorer la qualité de vie après le cancer
Chaque année, plus de 50.000 femmes développent un cancer du sein en France. Elles sont prises en charge par une équipe de soin qui leur administre le traitement le plus adapté (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, hormonothérapie). Cette prise en charge est codifiée et efficace pour lutter contre la maladie, mais les traitements peuvent générer des effets toxiques, à plus ou moins long terme. Il est donc important d’identifier et de prévenir au mieux les effets secondaires, pour améliorer la qualité de vie des femmes pendant et après le cancer.
Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de bien comprendre les mécanismes à l’origine des toxicités liées aux traitements et d’identifier les facteurs prédictifs et la survenue de ces toxicités.
L’étude CANTO (pour CANcer TOxicities) est une étude dite de cohorte, c’est-à-dire qu’elle vise à suivre sur le long-terme un grand nombre de personnes. CANTO accompagnera pendant dix ans 20 000 femmes traitées pour un cancer du sein.
L’objectif de CANTO est de quantifier et de prévenir les toxicités chroniques liées aux traitements (chirurgie, radiothérapie, hormonothérapie…). Sa finalité est d’améliorer la qualité de vie des femmes traitées pour un cancer du sein localisé en prévenant les effets toxiques des traitements. Elle s’inscrit dans un des axes du Plan Cancer 2 : la vie après le cancer.
CANTO a été retenue pour recevoir un financement de l’Etat. Elle va bénéficier de 14 millions d’euros dans le cadre de l’appel à projets « Cohortes » du programme Investissements d’avenir (Grand Emprunt) dont le but est de promouvoir des projets phares en recherche, au niveau national.