L’étude, nommée CANTO, de suivi à long-terme d’une importante cohorte de patientes traitées pour un cancer du sein localisé a été retenue pour recevoir un financement de l’Etat dans le cadre du programme « Investissements d’avenir » (Grand Emprunt). Cette étude a pour but de quantifier et de prévenir les toxicités chroniques liées aux traitements (chirurgie, radiothérapie, hormonothérapie…). Le coordonateur de l’étude est le Dr Fabrice André cancérologue à l’Institut de cancérologie Gustave Roussy (IGR, Villejuif) et directeur de l’unité de recherche U981. Sa promotion est assurée par la Fédération Nationale des Centres de Lutte Contre le Cancer (FNCLCC). Cette annonce a été faite mardi 25 janvier 2011, au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche par Madame la Ministre, Valérie Pécresse.
L’étude CANTO est une étude dite de cohorte, c’est-à-dire qu’elle vise à suivre sur le long-terme un grand nombre de personnes. Dans cette étude, 20.000 patientes traitées pour un cancer du sein localisé vont être suivies, de façon prospective, afin de quantifier les toxicités chroniques relatives aux traitements et d’identifier des marqueurs biologiques liés au développement de ces toxicités dans le but de mettre au point des tests pouvant prédire leur survenue. Cette étude a pour finalité d’améliorer la qualité de vie des femmes traitées pour un cancer du sein localisé en prévenant les effets toxiques des traitements. Elle s’inscrit dans un des axes du Plan Cancer 2 : la vie après le cancer.